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Mutuelle santé: Accident vasculaire cérébral (AVC)

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Accident vasculaire cérébral (AVC)

Un engourdissement brutal d'un seul côté avec étourdissement

 

Engourdissement brusque, perte de sensibilité, voire paralysie du visage, d'un bras, d'une jambe ou d'un côté du corps, vertige, trouble de l'élocution, de la vue, maux de tête intense, vomissements…

Accident vasculaire cérébral (AVC), Signes et symptômes
Les symptômes d'un AVC varient selon la cause (hémorragique ou thrombo-embolique), la localisation et la gravité du dommage cérébral. Les symptômes vont d'un léger engourdissement à la paralysie complète. Étant donné que plusieurs fonctions sont contrôlées par des côtés opposés du cerveau, des dommages au côté gauche du cerveau vont affecter le côté droit du corps et vice versa. Les principaux signes avant-coureurs d'un AVC sont :
• un engourdissement ou une perte de la force qui peut aller jusqu'à la paralysie complète d'un côté du corps (visage, bras, jambe);
• la perte soudaine de la parole, des problèmes d'élocution (dysarthrie) ou de la difficulté à comprendre des mots ou à lire (aphasie). La personne peut tout simplement sauter un mot, ne pas être capable de trouver le bon mot, ressentir une faiblesse dans la mâchoire ou avoir un manque de coordination avec sa langue;
• une vision soudainement trouble ou voilée ou une perte de vision, la plupart du temps dans un oeil seulement;
• des maux de têtes graves et inhabituels, accompagnés de nausée et de somnolence;
• étourdissement ou sensation de vertige;
• chute soudaine, instabilité, mouvements gauches;
• perte de conscience inexplicable ou chute;
• démarche hésitante, déséquilibre;
• tremblement d'un côté du corps (un bras, une jambe);
• difficulté de déglutition;
• diminution de la sensation du toucher.
Il est important de ne pas ignorer les symptômes d'un AVC même si, de prime abord, ils semblent insignifiants et même s'ils disparaissent complètement. Les symptômes peuvent durer seulement de 10 à 15 minutes, mais le fait d'en tenir compte et de rechercher des conseils médicaux peut prévenir l'arrivée de dommages encore plus dévastateurs. Les AVC varient en gravité, ainsi une ischémie cérébrale transitoire ne dure que quelques minutes et se dissipe complètement en moins de 24 heures, ne laissant aucune séquelle.  De fait, une ischémie cérébrale transitoire (ICT) précède environ 30 % de tous les «vrais» AVC. Un déficit ischémique neurologique réversible (DINR) est aussi complètement réversible et présente les mêmes symptômes transitoires qu'une ICT mais ils peuvent durer plus de 24 heures et disparaître à l'intérieur de 72 heures à une semaine. Une attaque complète présente des symptômes pouvant durer plus de 2 semaines, et laisse des séquelles permanentes ayant différents degrés de gravité. Une attaque progressive ou évolutive implique des incapacités neurologiques qui s'aggravent progressivement avec le temps.

 

Et si c'était un accident vasculaire cérébral ? Comme pour l'infarctus, n'attendez pas une minute de plus, composez le 15.

 

> Accident vasculaire cérébral (AVC)

 

Un accident vasculaire cérébral, ou AVC, se produit quand la circulation du sang est brusquement interrompue dans une partie du cerveau.
Un AVC est un arrêt subit du fonctionnement du cerveau. Il est causé par l'arrêt de la circulation sanguine vers le cerveau (AVC ischémique) ou par la rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau (AVC hémorragique) provoquant ainsi la mort des cellules cérébrales de la partie du cerveau qui est touchée. Les séquelles d'un AVC dépendent de la région endommagée et de l'étendue des dommages. 



L'effet visible de l'AVC : perte de connaissance, avec arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou une attaque provoquant la perte de conscience ou la mort soudaine du patient (apoplexie foudroyante).

 

Les AVC représentent la majorité des causes d'hémiplégie (paralysie d'un côté) récente et frappent environ 100 000 sujets par an, en France. La mortalité à six mois est de 30 à 40 %.
C'est la seconde cause de mortalité au niveau mondial et la sixième cause, en termes d'années de handicap. C'est également la troisième cause de mortalité en France après les cancers et les cardiopathies, et la première cause des handicaps physiques acquis.
Les trois-quarts des accidents vasculaires cérébraux sont d'origine ischémique.

 

> Urgence médicale

Lorsque les cellules nerveuses sont privées d’oxygène, ne serait-ce que pendant quelques minutes, elles meurent; elles ne se régénéreront pas. Ainsi, plus les personnes consultent rapidement à la suite d’un AVC, moins elles risquent d’en garder des séquelles. Le cerveau a, néanmoins, une certaine capacité d’adaptation : certaines cellules nerveuses saines réussissent parfois à prendre la relève des cellules mortes si elles sont stimulées par divers exercices.

 

> Personnes à risque

  • Les personnes ayant déjà eu un accident ischémique transitoire (mini-AVC) ou un AVC.
  • Les personnes atteintes d’un trouble cardiaque (anomalie d’une valve cardiaque, insuffisance cardiaque ou arythmie cardiaque...) et celles qui ont récemment eu un infarctus du myocarde. La fibrillation auriculaire, une forme d’arythmie cardiaque, est particulièrement dangereuse, parce qu’elle amène le sang à stagner dans le coeur; cela entraîne la formation de caillots sanguins. Si ces caillots circulent jusqu’aux artères du cerveau, ils peuvent causer un AVC.
  • Les personnes diabétiques. Le diabète contribue à l’athérosclérose et réduit la capacité de l’organisme à dissoudre les caillots sanguins.
  • Les personnes ayant une mauvaise circulation sanguine dans les artères des jambes. Cela se manifeste notamment par des douleurs à la jambe pendant la marche et par une sensation de lourdeur. La circulation du sang peut être complètement obstruée par endroits.
  • Les personnes qui souffrent de migraines.
  • Les personnes atteintes d’apnée du sommeil. L’apnée peut entraîner une hausse de la pression sanguine et contribuer à la formation de caillots sanguins.
  • Les personnes ayant un nombre élevé de globules rouges dans le sang (polyglobulie).
  • Les personnes dont un proche parent a été atteint d’un AVC.

> Facteurs de risque

 

Les deux facteurs principaux

  • L’hypertension. C’est le facteur de risque le plus important. La haute pression sanguine affaiblit la paroi des vaisseaux sanguins, y compris ceux du cerveau.
  • L’hypercholestérolémie. Un taux élevé de cholestérol LDL (abréviation du terme anglais low density lipoproteins, dit « mauvais cholestérol ») ou de triglycérides contribue à l’athérosclérose et au durcissement des artères.

Les autres facteurs

  • Le tabagisme. Il contribue à l’athérosclérose. De plus, la nicotine agit comme un stimulant cardiaque et augmente la pression sanguine. Quant au monoxyde de carbone présent dans la fumée de cigarette, il réduit la quantité d’oxygène qui parvient au cerveau, parce qu’il se fixe sur les globules rouges à la place de l’oxygène.

    Malheureusement, trop de gens attendent avant de se rendre aux urgences. Or, pour éviter des séquelles à long terme, il est très important de voir un médecin dès que vous croyez subir un AVC (signalé par un trouble de la vision d’un oeil, une paralysie, un trouble de la parole, une perte de sensibilité, un trouble d’équilibre, etc.). Il y va de votre qualité de vie future et de celle de vos proches.
    La récupération à la suite d’un AVC peut être longue et décourageante. Par contre, j’ai vu des miracles se produire chez les personnes qui persistent à faire de la physiothérapie, des exercices de mémoire ou de parole, et de l’ergothérapie, pour adapter leurs capacités à leur milieu de vie. Même si les cellules nerveuses mortes ne peuvent pas se régénérer, grâce à des efforts quotidiens, les cellules avoisinantes prennent peu à peu le relais. Les gens tenaces sont souvent récompensés!
    Dr. Sylvie Gagnon, cardiologue

  • L’obésité.
  • Une mauvaise alimentation.
  • Un stress chronique.
  • L’excès d’alcool ou de drogues dures, comme la cocaïne.
  • La prise de contraceptifs oraux, surtout dans le cas des femmes qui sont à risque et qui ont plus de 35 ans.
  • L’hormonothérapie de remplacement administrée au moment de la ménopause (elle augmente légèrement le risque).

> Prévention

 

On estime que la moitié des AVC pourraient être évités par l'adoption de mesures préventives qui sont l'essentiel de la thérapie d'aujourd'hui. Ces mesures préventives sont :

  • Contrôler et prévenir le diabète.
  • Contrôler le taux de cholestérol.
  • Diminuer le tabagisme.
  • Contrôler l'hypertension artérielle.
  • Éviter la combinaison contraceptifs oraux et tabagisme.
  • Prise d'acide acétylsalicylique (AAS), mieux connu sous le nom d'aspirine ou entrophen, chez les personnes à haut risque. L'AAS réduit presque de moitié l'incidence d'AVC et de crises cardiaques, spécialement chez les hommes. Cette réduction des risques est due à la diminution de l'agrégation plaquettaire et de la formation de caillots. Il ne faut toutefois pas oublier qu'il s'agit d'un médicament qui doit être pris sous surveillance médicale. En effet, l'aspirine peut causer des hémorragies digestives.

Source : La Mutuelle Générale

 
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