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Une personne devient dépendante quand elle ne peut plus faire les gestes simples de la vie de manière autonome et sans assistance.
La dépendance n'est pas une maladie mais une conséquence directe des difficultés de santé et de mobilité rencontrées essentiellement par les personnes âgées de plus de 60 ans.
On peut distinguer 3 modes évolutifs principaux de vieillissement.
- Le vieillissement "robuste et usuel" avec une absence ou une atteinte très minime des fonctions physiologiques et une absence de pathologie comprenant environ 50% de la population. C’est l’un des objectifs principaux de la gérontologie préventive. Ce modèle implique à la fois le fonctionnement physique, mental et psychosocial avec une dimension subjective importante incluant les notions de "bien être" et de "satisfaction de vie"."La dépendance et la perte d'autonomie sont liées à la maladie. Ce n'est pas parce que l'on devient vieux, que l'on devient dépendant. On devient dépendant et on perd son autonomie car on a souvent des maladies qui vont entraîner cette perte d'autonomie. La maladie d'Alzheimer est un des premiers motifs d'entrée en institution. Il s'agit d'une perte d'autonomie par les fonctions cognitives. Mais une personne qui a de l'arthrose peut avoir une perte d'autonomie car elle ne pourra plus marcher. Et la perte d'autonomie et la dépendance sont liées à une maladie au départ.
Dr Christophe Trivalle, gériatre à l'hôpital Paul Brousse (Villejuif).
- Le vieillissement "fragile" avec quelques atteintes des fonctions physiologiques souvent infra clinique et sans rapport avec une pathologie bien définie. Le terme de fragilité est un concept gériatrique récent qui suggère un état d’instabilité avec risque de perte fonctionnelle ou de majoration de la perte fonctionnelle existante.
- Le vieillissement avec "dépendance" fréquemment associé aux pathologies sévères évolutives ou compliquées et/ou handicap. Cela concerne environ 10% des sujets âgés. Ces sujets sont dépendants, fréquemment hospitalisés ou en institution. Ce sont de consommateurs de soins importants. Malgré les efforts et les moyens délivrés pour les aider, leur état de dépendance est le plus souvent irréversible.
La dépendance: les signes de fragilité
La fragilité est définie comme une diminution des réserves physiologiques de la personne vieillissante. L’adaptation du sujet aux différents événements stressants de la vie (psychologiques, accidentels ou maladies) étant plus difficile, il est plus à risque de perte d’autonomie.
Sensibilisation du grand public
Pour sensibiliser les personnes âgées ainsi que leurs proches sur les principaux signes d’alertes (fatigue, lenteur à la marche, perte de poids, sédentarité, troubles de la mémoire ou difficultés pour se déplacer), une plaquette destinée au grand public a été élaborée par l’équipe du Gérontopôle. Cette plaquette sera distribuée dans les centres mutualité, les organismes sociaux (CPAM, RSI, MSA, CARSAT,…), les centres de santé, les pharmacies, les services d’aide à domicile (ADPAM, ADMR,…) ou les collectivités territoriales (le conseil général, les mairies). La fragilité est donc un état instable avec risque de perte d’une fonction. Il s’agit par ailleurs d’un état réversible. Ces 2 caractéristiques (instabilité et réversibilité) soulignent toute l’importance du diagnostic de fragilité. En effet, c’est à ce stade que les interventions peuvent être les plus efficaces; le but de la prise en charge étant de rejoindre une trajectoire de vieillissement réussi. Les données épidémiologiques européennes montrent qu’environ 30% des sujets de plus de 65 ans sont pré-fragiles et 15% fragiles. Les travaux de ces dernières années ont surtout démontrés que le dépistage de la fragilité et l’organisation de mesure préventives permettaient de ralentir le déclin fonctionnel. Dépister et traiter la fragilité semble être une réponse pertinente à la prévention de la dépendance.
La fragilité comme un syndrome clinique défini par la présence de trois ou plus des symptômes suivants :
- La perte de poids
Une perte de poids involontaire d'environ 4-5 kg en une année doit alerter.
Une personne âgée qui ne mange pas sainement ni suffisamment s'expose à des carences, à une baisse de résistance physique et à un risque accru d'infections, pouvant mener rapidement à la dépendance.
Les dispositifs de prévention de la dépendance
L'état met actuellement en place le plan "Solidarité Grand Age". Son but : adapter les infrastructures françaises à l'actuelle évolution démographique. Le gouvernement de son côté anticipe les problèmes de la dépendance de demain.
Les grands axes de cette mesure sont :
- Le libre choix du maintien d'un sénior dépendant à son domicile,
- Inventer des nouveaux concepts de maison de retraite,
- Adapter les hôpitaux aux personnes âgées,
- Assurer pour l’avenir le financement solidaire de la dépendance,
- Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention.
Il convient de repérer les causes de cette perte de poids (perte de l'appétit, difficultés à faire les courses, à préparer les repas, ...), afin d'aider la personne à mieux s'alimenter.
- La lenteur de la marche
Une vitesse de marche lente (plus de 4 secondes pour parcourir 4 mètres) est un signe de fragilité.
Rhumatismes, chaussures inadaptées, blessure aux pieds, accès difficiles, etc. sont autant de facteurs susceptibles d'entraver la marche. On peut corriger certaines causes et proposer des aides, comme l'utilisation d'une canne pour maintenir une bonne mobilité.
- Les troubles de l'équilibre
Difficultés à se lever, marche hésitante, trébuchements... sont autant de signes d'alerte d'un trouble de l'équilibre. Avec l'âge, on perd en effet sa force musculaire, sa souplesse et le sens de l'équilibre. Certains médicaments peuvent également perturber l'équilibre, demandez l'avis du médecin traitant. Car le danger, c'est la chute, avec un risque notable de fracture. La fracture du col du fémur notamment, la plus fréquente, est aussi la plus redoutable carresponsable d'une invalidité dans 20 à 25 % des cas.
La vigilance est donc de mise : fournissez au besoin une canne, un déambulateur, enlevez tous les obstacles et facteurs de chute dans la maison. Et pensez aux ateliers d'équilibre organisés dans certaines communes.
- La sédentarité
Groupes iso-ressources (GIR)
Élément essentiel pour un accueil et une prise en charge de qualité, le Gir joue donc un rôle capital dans le bien-être des seniors, mais également d’un point de vue financier. En effet, les personnes appartenant aux Gir 1 à 4, autrement dit les personnes dépendantes, peuvent bénéficier de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie). Or, les tarifs des maisons de retraite comprennent trois parties distinctes : le forfait soins, concernant les soins médicaux et paramédicaux prodigués, le tarif hébergement et le tarif dépendance, lequel peut évidemment constituer un coût important pour une personne des Gir 1 et 2, dont la dépendance est complète. L’APA, versée par le département et déterminée en fonction des ressources de la personne mais aussi de son degré de dépendance, permet alors de prendre en charge une partie de ce tarif et d’offrir au résident des conditions d’accueil optimales. Il convient pour cela d’effectuer une demande auprès des services sociaux du département, lesquels disposent alors d’un délai de deux mois pour faire part de leur décision. Une personne qui sort de moins en moins se fragilise.
Perte d'intérêts, difficultés de mouvements, fatigue, peur de tomber, peuvent freiner les sorties et entraîner un repli sur soi, avec perte des activités sociales.
Il faut encourager les sorties et les déplacements par tous les moyens, quitte à véhiculer la personne ou à l'accompagner.
- Les problèmes de mémoire
Chacun le sait, la mémoire se détériore avec l'âge. Oublier de prendre ses médicaments, de payer ses factures, d'éteindre sous la casserole sont des évènements certes gênants mais relativement bénins. De multiples solutions existent : par exemple, optez pour un pilulier, des prélèvements automatiques ou une plaque de cuisson avec un dispositif de sécurité...
Par contre, ne plus reconnaître un proche, ranger le fer à repasser dans le réfrigérateur ou perdre la notion du temps et des lieux sont autrement plus préoccupants. Contactez le médecin traitant car il s'agit peut-être d'une maladie d'Alzheimer ou d'une autre démence.
- Les troubles de santé
Infections, douleurs, baisse de l'acuité visuelle, de l'audition, sont autant de soucis de santé qu'il faut corriger sans délai.
Un appareillage auditif, de nouveaux verres correcteurs, un traitement médicamenteux, etc., peuvent parfois suffire pour poursuivre dans de bonnes conditions toutes sortes d'activités, tant sociales que de la vie quotidienne.
- L'amenuisement des forces
Porter, bouger, manipuler, lorsque la force musculaire baisse, tout devient difficile.
Allocation personnalisée d'autonomie (APA)
L’APA est une allocation destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie.
Les conditions pour bénéficier de l’APA
Pour bénéficier de l’APA, il faut :
- être âgé de 60 ans ou plus,
- résider en France de façon stable et régulière,
- être en perte d’autonomie, c’est-à-dire avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental.
Il n’y a pas de conditions de revenu pour bénéficier de l’APA. Si vous remplissez les conditions d’âge, de résidence et de perte d’autonomie, vous pouvez ainsi bénéficier de l’APA quels que soient vos revenus. En revanche, le montant attribué dépend du niveau de revenus. Au-delà d’un certain niveau de revenus, une participation progressive vous sera demandée.
L’APA peut être attribuée aux personnes :
- qui vivent chez elles : on parle d’APA à domicile ;
- qui vivent en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) : on parle d’APA en établissement.
Attention, les personnes qui vivent dans une résidence autonomie (ex-logement-foyer), une résidence services, une petite unité de vie ou chez des accueillants familiaux doivent faire une demande d’APA à domicile et non d’APA en établissement.
L’APA à domicile et l’APA en établissement ont des règles d’attribution et de calcul différentes:
- l’APA à domicile aide à financer les dépenses inscrites dans un plan d’aide,
- l’APA en établissement aide à payer une partie du tarif dépendance facturé aux résidents des EHPAD.
L’APA ne peut pas être cumulée avec les prestations suivantes :
- La PCH (prestation de compensation du handicap),
- L’aide-ménagère à domicile,
- Les aides des caisses de retraite.
Avec l'âge, notre capital musculaire s'affaiblit. Le problème est que moins on en fait et plus les muscles s'affaiblissent.
Il faut donc trouver des parades pour continuer à solliciter ces muscles : porter des sacs moins lourds et donc plus souvent, modifier ses équipements, utiliser des outils (par exemple pour ouvrir une boîte de conserve), etc.
- La fatigue
Une personne qui se plaint d'être continuellement fatiguée doit alerter.
Il est normal de fatiguer avec l'âge. Une réorganisation des activités et un recentrage sur les tâches indispensables s'imposent pour ne pas s'épuiser.
Le nombre de fragilités augmente le risque de dépendance. Mais il est possible de réduire chacune d'entre elles à condition de ne pas trop tarder : demandez conseil à votre médecin, qui pourra vous proposer une consultation d'évaluation en gérontologie.
Que faire pour éviter au maximum de devenir dépendant un jour ?
Aujourd'hui, quelques axes sont à explorer pour maintenir une condition physique et mentale la meilleure qui soit.
Voici quelques conseils :
- Bouger pour rester en forme
La première clé, pour limiter la chute et ses conséquences, est de rester actif.
Maintenir une activité physique est essentielle pour le corps et l’esprit de chaque individu. Il lui permet de se détendre, de renforcer le système immunitaire, de garder le moral et surtout de vieillir en bonne santé.
Aller chercher son pain ou son journal à pied, prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur, entretenir son jardin et son intérieur... ou pratiquer certaines activités telles que la randonnée, la gymnastique, le vélo, la natation ou, pourquoi pas, la danse au milieu de son salon, offre de multiples bénéfices. Ces activités permettent de faire travailler les muscles mais aussi l'équilibre et la coordination.
Conserver une activité physique suffisante aide aussi à diminuer le risque d'ostéoporose et de maladies chroniques, favorisant les chutes et blessures.
- Opter pour une alimentation saine et équilibrée
L’alimentation est essentielle au bien-être physique et psychologique des individus notamment les personnes fragiles telles que les personnes âgées. Bien se nourrir se traduit par le respect de certaines règles de base :
Les différentes dépendances
On en distingue clairement deux types: la dépendance totale et la dépendance partielle. Pour s'y retrouver, une classification bien précise a été mise en place.
La PCH (prestation de compensation du handicap)
La PCH est une aide destinée aux personnes qui ont besoin d’une aide dans la réalisation des actes de la vie quotidienne du fait d’un handicap.
La PCH peut prendre en charge en totalité ou en partie les dépenses liées au handicap. Son attribution dépend:
- du niveau de difficulté et des besoins de la personne en fonction de l’environnement dans lequel elle évolue;
- de son âge :
-- soit être âgé de moins de 60 ans lors de la première demande,
-- soit être âgé de moins de 75 ans et avoir rempli les conditions d’accès à la PCH avant 60 ans,
-- soit être encore en activité professionnelle, même au-delà de l’âge légal de départ à la retraite.
- de son lieu de résidence : il faut résider en France de façon stable et régulière. C'est la détermination du groupe GIR (Groupe Iso Ressource). Son rôle est d'apporter des réponses adaptées aux besoins de chacun de la manière la plus personnalisée possible. Elle définit aussi précisément les ressources auxquelles les séniors dépendants bénéficient.
La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie et Groupes Iso-Ressources) consiste à évaluer la capacité du senior à s’alimenter seul, à prendre en compte d’éventuels problèmes d’incontinence, à observer sa capacité à se lever, se coucher et à s’asseoir, mais aussi sa capacité à se déplacer à l’intérieur et à l’extérieur et la façon dont il se déplace (en s’appuyant sur une canne, avec un déambulateur ou un fauteuil roulant). Enfin, sa capacité à communiquer à distance, en utilisant un téléphone, une alarme ou une sonnette, fait également l’objet d’une évaluation dans la grille AGGIR.
L’équipe médico-sociale chargée d’évaluer l’autonomie attribue une note à chaque variable, de A à C, selon que la personne "fait seule" (A), fait partiellement ou non correctement (B) ou ne fait pas (C). C’est au terme de cet examen détaillé que la personne âgée est affectée à un groupe iso-ressource (Gir) ; le groupe 1 correspondant au degré de dépendance le plus important.
Les six groupes iso-ressources (GIR)
De 1 à 6, les groupes iso-ressources (GIR) permettent de déterminer le niveau de dépendance des personnes âgées, afin de leur offrir une prise en charge adaptée à leurs besoins.
La dépendance : les solutions
La perte d'autonomie n'est cependant pas synonyme de dépendance totale. Même si c'est le cas, des solutions existent pour envisager la vie avec ses nouvelles contraintes.
- Le maintien à domicile :
Adapté aux personnes partiellement dépendantes. Le principe est de mettre au service de votre quotidien des professionnels (auxiliaires de vie, aides à domicile…). Vos alliés privilégiés pour un maintien à domicile assisté.
Le maintien à domicile à condition que le logement s'y prête (chambre de plain-pied, aménagements pour éviter les accidents et les chutes ...), rester chez soi ou au sein de sa famille est aujourd'hui de plus en plus facile. Les services d'aide à domicile proposent en effet une offre diversifiée, des simples travaux ménagers à la prise en charge globale de la personne, du lever au coucher.
Les aides financières pour aménager son domicile
L’adaptation du domicile de la personne âgée est essentielle pour diminuer le risque de chute. Qu’il s’agisse de la salle de bain, des toilettes, de la chambre, des escaliers ou de la cuisine, ces différents aménagements du logement ont un coût souvent important.
Il existe cependant différentes aides pour pouvoir en partie les financer :
- Le plan d’actions personnalisé (PAP) : La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) peut proposer le plan d’actions personnalisé, une aide qui vise à améliorer le bien-être de la personne âgée à son domicile.
- L’ANAH peut subventionner certains aménagements de la maison (les travaux visant à améliorer l’autonomie de la personne) sous les conditions des ressources.
- Les mesures fiscales : La personne handicapée ou à mobilité réduite qui effectue chez elle des travaux dans le but d’améliorer son autonomie peut prétendre à différentes aides fiscales :
-- Le crédit d’impôt (selon les modalités fiscales en vigueur) : il correspond à 25% de la facture totale TTC (équipements et main d’oeuvre) dans la limite d’un plafond de 5000€ pour une personne célibataire et 10000€ pour un couple pacsé ou marié. Ce plafond s’applique sur 5 années. Le crédit d’impôt concerne les équipements sanitaires (douche de plain-pied, baignoires à porte etc.) et de sécurité et accessibilité comme l’installation d’un monte-escalier, barre de maintien etc.
-- La TVA réduite à 5,5% s’applique également pour les travaux qui visent à favoriser l’autonomie des seniors. La construction de votre logement doit avoir été achevée au minimum depuis 2 ans. Il faut simplement faire facturer l’achat et l’installation du matériel par un professionnel. De même, le développement des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) permet de prendre en charge les personnes les plus dépendantes : un quart des personnes soignées par un SSIAD sont ainsi confinées au lit ou au fauteuil.
- L' hébergement temporaire :
L' hébergement temporaire au sein de structures autonomes ou rattachées à une maison de retraite constitue une solution de secours en cas d'absence des proches, de sortie d'hospitalisation, de travaux dans le logement... Ce peut être également l'occasion de tester une maison de retraite avant de s'y installer.
Il existe aussi des structures d'accueil à temps partiel : l'accueil de jour, pour une demi-journée ou plusieurs jours par semaine, les malades Alzheimer étant accueillis dans des structures spécifiques ; et l'accueil de nuit, qui favorise le maintien à domicile des personnes en grande perte d'autonomie en offrant les services d'une maison de retraite : coucher, lever, toilette, habillage...
- La famille d'accueil face à la perte d'autonomie :
Souvent méconnue, la famille d'accueil, agréée, permet d'héberger la personne âgée qui est "nourrie, logée, blanchie" contre rémunération et remboursement des frais. Une solution intéressante pour les personnes cherchant une alternative au placement en établissement.
- La maison de retraite médicalisée :
De plus en plus conviviale et adaptée aux besoins spécifiques de chacun. Elle offre des services à la fois inventifs et de qualité pour le bien-être de nos aînés.
La maison de retraite médicalisée, ou Ehpad, est spécifiquement destinée à la prise en charge des personnes en perte d'autonomie, même sévère. Elle dispose d'une équipe médicale et paramédicale intervenant 7 jours/7 et 24 heures/24 : infirmières, aides-soignants, médecin, kinésithérapeute... La plupart des Ehpad possèdent un "cantou", petite unité de vie pour les malades Alzheimer, autonome et sécurisée.
Outre les soins, l'Ehpad est bien entendu un lieu de vie. Les résidents bénéficient d'une chambre privative, de prestations collectives telles que restauration et entretien du linge et d'animations visant à préserver leur autonomie : ateliers mémoire, gymnastique douce...
- Les services liés à la mobilité et au handicap :
Des dispositifs d'aide sont en place. Lois, aides nationales, aides départementales, lieux d'accueil et de soutien... Autant de dispositifs qui vous aideront dans toutes les démarches que vous déciderez d'entreprendre en cas de perte d'autonomie.
Les assurances dépendance
Les Assurances dépendance s'adressent à ceux qui souhaitent prévenir le risque de ne plus s'assumer seul plus tard. Elles garantissent alors les risques encourus par les séniors. Les 50-75 ans qui présentent un état de santé satisfaisant en sont les principales cibles. Après 75 ans, il n’est généralement plus possible de s’assurer.
Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, anciennement dénommés maison de retraite, sont des structures médicalisées ayant vocation à accueillir des personnes âgées dépendantes.
Les EHPAD:
- hébergent des personnes âgées à temps complet ou partiel, de manière permanente ou temporaire,
- proposent et dispensent des soins médicaux et paramédicaux adaptés, des actions de prévention et d'éducation à la santé et apportent une aide à la vie quotidienne adaptée,
- mettent en place avec la personne accueillie (et avec sa personne de confiance) un projet d'accompagnement personnalisé adapté aux besoins comprenant un projet de soins et un projet de vie visant à favoriser l'exercice des droits des personnes accueillies.
Pour être accueilli en EHPAD, il faut:
- avoir plus de 60 ans
- et être dépendant, c'est-à-dire être en perte d'autonomie (par exemples, personne en fauteuil roulant, personne atteinte de la maladie d'Alzheimer).
Tarif des prestations:
Les prestations sont classées en 3 grandes catégories de tarification.
- Tarif hébergement,
- Tarif dépendance: le tarif dépendance recouvre l'intégralité des prestations d'aide et de surveillance nécessaires à l'accomplissement des actes de la vie courante.
- Tarif soins: le tarif soins recouvre l'intégralité des dépenses de fonctionnement de l'établissement relatives aux charges du personnel. L’assureur prend en compte les informations réunies par le médecin conseil sur l’état de santé du souscripteur pour accepter ou refuser de l’assurer.
Les tarifs de l’assurance dépendance dépendent notamment de l’âge de l’assuré au moment de la souscription. Plus l’assuré souscrit tard, plus le risque est important et plus la cotisation est élevée.
On distingue les garanties d'une assurance dépendance :
- les contrats de prévoyance ayant pour garantie principale la dépendance,
- et les contrats d'assurance-vie comportant une garantie complémentaire dépendance.
Les contrats de prévoyance
La dépendance constitue la garantie principale de ces contrats qui peuvent être souscrits à titre individuel ou collectif.
- Si l’assuré devient dépendant, il perçoit la prestation prévue, soit sous forme de rente mensuelle, soit sous forme de capital.
- Si l’assuré conserve son autonomie jusqu'à son décès, il ne perçoit aucune prestation.
Les contrats couvrent soit la dépendance totale, soit la dépendance totale et partielle.
Tous les contrats dépendance proposent des services complémentaires. Il peut s’agir d’un service d’assistance destiné à orienter et aider l’assuré dépendant pour trouver l’établissement adapté, mettre en place des services d’aide à domicile, proposer un soutien psychologique,...
Liste des contrats d'assurances dépendances
- AFER Dépendance